dimanche 30 juin 2013

Matin du 29, plus de 30 bornes pour faire le plein du Vito, sans compter sur les échecs communicatifs entre Seb et son guide, barrière de la langue oblige... fou rire garanti!

En chemin, on rencontre toujours de jolis bâtiments, même au milieu de nulle part.

Au retour, un troupeau de vaches décomplexées guidées par un cow-boy bouriate.


Un homme qui rentre chez lui en louvoyant, on espère qu'il n'a pas vidé ce tonneau tout seul!

Sûrement une pêche à l'Omoul, un délicieux poisson qui ne vit qu'au lac Baikal.

 Dernier couché de soleil sur le campement, que nous avons du démonter le lendemain matin, 
non sans chagrin.





Campement de Seb, le pilote mercedes.

Préparation des bastaings pour monter les véhicules dans la semi-remorque, direction Moscou.



 Ca y est les camions sont chargés, sanglés, calés.

 Il y a ceux qui travaillent et ceux qui..

 L'équipe des travailleurs au complet !

Seb le routier n'a pu s'empêcher quelques manœuvres avec la semi.





En route pour 7500 bornes !

jeudi 27 juin 2013

27 juin,


Le vent s’est levé, le temps est gris, il est impossible de voler depuis 2 jours. Les machines et les pilotes sont cloués au sol. L'ambiance est un peu tristounette, il faut penser au retour, organiser le rapatriement des véhicules en camion jusqu’à Moscou pour éviter à Seb, Paul, Manue et Joss de refaire la totalité de la route en sens inverse. Joseph et moi avons déjà plié nos bagages et démonté nos tentes, nous partons dès ce soir pour Ulan Ude où nous passerons la nuit. Demain, nous volerons vers Moscou avec un gros avion cette fois. Je garderai en souvenir ces images, ces sensations de grandeur et de liberté en vol, ces heures de conduites sur des lignes droites sans fin et surtout ces bons moments et ces rigolades au sein de notre équipe. « Des petits plaisirs simples! » comme dirait Ben. Nous avons accompli notre mission, les ailes sont arrivées à bon port, c’est maintenant au tour des scientifiques de l’EPFL de continuer l’aventure... Ils sont là depuis hier et doivent monter les outils scientifiques sur les ULM. Les prises de mesures commenceront dès que la météo le permettra. Des pilotes russes vont remplacer les pilotes français... et moi je rentre à la maison pour une autre mission..., retrouver mes enfants! Ce voyage fut comme une grosse bulle d'oxygène, un moment suspendu, hors du temps...et j'espère que le bilan des études scientifiques qui vont se dérouler contribuerons à faire avancer le monde vers un vrai respect de notre environnement. 

Nous ne changeons pas le monde, nous le faisons!!

Merci à tous. 
Cess.


A la recherche d'une plateforme d'embarquement dans d'anciens kolkhozes



Maison traditionnelle
Rue principale du village d'Istomino











Initiation au bol chantant des bouddhistes

mercredi 26 juin 2013


26 Juin,

Ca y est, on a volé!! Incroyablement beau, magique! Les mots nous manquent! Nous survolons le delta du Baïkal et restons tous bouche bée. La forêt, les marécages, les villages, les oiseaux de toutes sortes, les chevaux semi sauvages... c’est une grande sensation de liberté. On vole en "radada", on frôle les herbes, on glisse presque sur l'eau!! Sur la piste d’atterrissage de fortune, le premier attérro est un peu «chaud». L’instabilité du terrain sablonneux fait glisser les machines et le vent de travers accentue l’effet. Ben et José, les pilotes font quelques essais pour trouver leur marques. Les enfants du village et quelques villageois nous ont rejoint... 


Quelques images pour vous faire partager ce moment d’exception!

Création d'une piste d'atterrissage... 


Du centre à la piste d'atterrissage, il faut passer par la route!

Premier décollage...






Istomino et le lac Baïkal vus du ciel 
Notre piste d'atterrissage! 














Vol au radada...

L'institut d'Istomino